Le Délégué général à la Solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion, M. Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed a supervisé, samedi à Kiffa, en présence du wali de l’Assaba, M. Abderrahmane Ould El Hacen, le lancement des travaux de l’atelier régional d’échange sur l’actualisation du registre social.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le Délégué régional a indiqué que l’actualisation du registre social de la Délégation générale à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion est considérée comme l’un des plus importants projets de la Délégation, étant donné l’importance de ce registre et le rôle qu’il joue dans la connaissance de la carte de pauvreté et des familles pauvres dans le pays en vue de les aider à s’intégrer économiquement et socialement, conformément aux engagements sociaux du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani que la délégation générale œuvre à respecter, à travers ses différents programmes.
Il a ajouté que le registre social a permis, dans sa première version, à rendre disponible une base de données renfermant plus de 200 000 familles pauvres au niveau national, ce qui a permis d’intervenir immédiatement pour aider les familles les plus nécessiteuses de façon efficace, comme ça a été le cas lors de la pandémie de Coronavirus, des inondations et des moments de crise. Cela a aussi permis de créer un même canal pour la coordination des efforts des différents intervenants nationaux et internationaux dans le domaine de la protection sociale. Plus de 25 organismes nationaux et internationaux profitent actuellement, en effet, de ces données, dans leurs interventions en matière de protection sociale ainsi que dans la réalisation d’une plateforme numérique développée ayant permis de programmer toutes les aides et tous les transferts de fonds au profit des bénéficiaires.
Il a précisé que la délégation a décidé de créer ce registre sur toute l’étendue du territoire national sur la base de la hiérarchisation de la vulnérabilité des familles nécessiteuses, ce qui permet au gouvernement et aux partenaires au développement de connaitre de manière précise les familles pauvres et de déterminer les poches de pauvreté dans le pays et leurs différents niveaux.
Il a noté que l’actualisation qui a débuté aujourd’hui en Assaba et au Guidimagha doit prendre fin dans toutes les moughataas du pays au cours de l’année 2024.
De son côté, le maire de la commune de Kiffa , M. Jemal Ould Keboud, a indiqué que la ville de Kiffa, a bénéficié à elle seule de 360 logements au profit des pauvres, 800 assurances maladies, deux écoles et de transferts de fonds au profit de 1200 familles en plus de 4 milliards d’ouguiyas accordés par la Délégation, soulignant que l’actualisation du registre social était une doléance urgente de tous.
La vice-présidente du Conseil régional de l’Assaba, Mme Zeinebou Mint Sidina, a loué les grands efforts déployés par la Délégation générale qui ont permis, entre autres choses, la construction de logements pour les pauvres, avant de proposer que les transferts de fonds soient destinés à des projets générateurs de revenus destinés à aider les pauvres. Elle s’est en outre félicitée des efforts déployés pour améliorer, dans tous les domaines, les conditions de vie des populations.
L’atelier s’est déroulé en présence des hakems des moughataas de Kiffa, Guerrou, Boumdeid, Kankossa, Barkeol ainsi que d’un certain nombre de maires de communes.