SANTE DE LA REPRODUCTION : mise en place de la plateforme ‘’génération qui ose’’

Écrit par Eclairage le . Publié dans Santé et hygiène

Hier lundi, le ministère de la jeunesse à servi de cadre au lancement de la plateforme d’échanges en   santé sexuelle et  reproductive des adolescents et jeunes. Dénommée ‘’génération qui ose’’ a notamment pour vocation d’aider à rompre avec le tabou qui inhibent et entravent les discussions autour de la sexualité et qui, selon les spécialistes, sont de beaucoup dans les erreurs que des adolescents et adolescentes commettent en la matière.    Outre les responsables du ministère de la jeunesse, la cérémonie a enregistré la présence de différentes associations de jeunes et des représentants de l’UNFPA, partenaire de l’initiative.

Bénéficiant du partenariat de l’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui), l’initiative, à en croire, abdourahmane Sagnane, chargé de programme jeune à l’UNFPA-Guinée, arrive à point nommé, dans la mesure où, selon lui, elle permettra de capitaliser les activités menées par les différentes organisations sur le terrain et que le tout sera largement vulgarisé via justement la plateforme d’Ablogui :

Les technologies de l’information et de la communication sont vraiment un moyen incontournable pour approcher surtout nos cibles qui sont les adolescents  et les jeunes. C’est pourquoi nous avons jugés utiles d’accompagner cette initiative de mise en forme d’une plateforme interactive dans le domaine de la santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes. Cette plateforme servira d’espace d’informations et d’échanges pour les adolescents en République de Guinée et les jeunes bien entendu dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Nous avons plusieurs organisations de jeunes que nous soutenons, sur l’ensemble du territoire national. Notre objectif est de fédérer de façon virtuelle ces organisations qui font un travail extraordinaire sur le terrain mais dont les expériences ne sont  malheureusement pas capitalisées. Nous sommes convaincus qu’avec l’outil informatique qu’ils peuvent vendre des bonnes pratiques qui peuvent être capitalisées pour d’autres organisations qui se trouvent sur une autre zone du territoire national. Il y aura une série d’activités qui va être organisée avant l’opérationnalisation de la plateforme entre autres : renforcement de capacité  des jeunes dans le domaine de la santé sexuelle reproductive mais aussi dans  le domaine d’utilisation des réseaux sociaux. Ablogui servira de support technique. Elle va travailler sur les plateformes et élaborera un guide d’utilisateur.

Ousmane Cissé, membre de l’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui) et concepteur de la plateforme, en explique la structuration :

Nous sommes là pour présenter la plateforme sur la santé reproductive des adolescents et des jeunes qui est une plateforme qui comporte en son sein un site web et les réseaux sociaux facebook et tweeter principalement. Elle va permettre de promouvoir l’éducation de la santé reproductive au niveau des adolescents et des jeunes. On aura différents types de contenus : des  contenus medias et des contenus écrits aussi avec des publications sur Facebook et tweeter qui pourront être une porte d’entrée sur la plateforme pour les différents acteurs de la plateforme qui sont les jeunes et ado qui sont plus souvent présents sur les réseaux sociaux. Pour accéder  à la page Facebook il suffit d’écrire ‘’Génération qui ose’’

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’idée séduit déjà. Ainsi, la présidente des enfants de Guinée (PEG), Hadja Idrissa Bah fait des avantages qu’on pourrait en tirer:

Cette plateforme est une bonne chose. Elle nous permettra de connaitre des choses qu’on ignorait avant et de supprimer cette barrière qui entrave la circulation des informations sur notre propre santé. Donc, je ne peux que saluer cette initiative de l’UNFPA et du ministère de la jeunesse car il est très fréquent de voir des petites filles de 12 ans qui tombent enceinte, par manque d’information. La jeunesse est accro aux réseaux sociaux via les smartphones, c’est le meilleur canal pour avoir cette couche.

Enfin, le directeur national de la jeunesse et des activités socio-éducatives, Seny Damba, a remercié les participants et les a invités à s’approprier la plateforme :

Je vous  invite à être promoteurs de cette plateforme qui doit être désormais un outil de travail pour nous tous. La création d’une telle plateforme est une chose, sa promotion et son fonctionnement, une autre. Elle ne peut fonctionner qu’à travers vous qui êtes intéressés par les questions de la santé reproductives des adolescents et des jeunes.

Aminata Kouyaté

DEPISTAGE VIH/SIDA : la vulgarisation des directives se poursuit

Écrit par Eclairage le . Publié dans Santé et hygiène

Dans le souci ‘’ briser la peur du  dépistage du VIH’’ et en vue de l’atteinte de l’objectif dit des  3×90, vient de se tenir à Conakry-précisément du 12 au 14 juillet 2017-un atelier de formation des pairs éducateurs des associations de jeunesse, des femmes et des hommes en uniforme sur les directives de dépistage du VIH/SIDA. Cet atelier fait suite à celui organisé dans la région administrative de Mamou. Pendant trois jours les participants venus des différentes communes de la capitale ont été outillés en techniques de sensibilisation pour la prévention du VIH/SIDA. Organisé par le ministère de la jeunesse et de l’emploi jeune, l’initiative a bénéficié de l’accompagnement financier du Fond des Nations unies pour la population  (UNFPA). Un total de 25 participants dont 12 femmes a pris part à cet atelier.

Selon les statistiques de l’enquête sociodémographique de 2012, la séroprévalence en Guinée est de 1.7 dont les femmes paient le plus lourd tribut avec 2,1 % contre 1,2 % chez les hommes. Comme on le voit donc, non seulement la pandémie se féminise, mais certains indicateurs laissent croire qu’elle affecte aussi de manière singulière la couche juvénile. D’où l’urgente nécessité d’accélérer la dynamique de son éradication d’ici à l’an 2030, selon l’agenda des Nations unies. Justement, selon Dr. Aïssatou Condé, chargée de programme VIH/SIDA à l’UNFPA-Guinée, ce sont là autant de raisons qui justifient la pertinence de la tenue de cette série d’ateliers :

La communauté internationale s’est engagée à finir avec le VIH d’ici 2030. Un objectif dans l’optique duquel la Guinée, compte tenu de la séroprévalence qui est de 1.7 % pour la population générale et qui malheureusement connait une féminisation et un rajeunissement. C’est-à-dire que pour 100 femmes, vous avez 2,1 femmes qui sont séropositives contre 1,2 hommes qui sont séropositifs. Et les jeunes ont la mêmes séroprévalence que les hommes ou les  femmes, c’est-à-dire que la tranche d’âge 15-24 ans à une séroprévalence de 1,6 %, qui avoisine la prévalence nationale, alors que ça devrait être très bas parce qu’ils (les jeunes) sont supposés ne pas être sexuellement très actifs. Si nous ne prenons pas de décision, ça veut dire que c’est l’avenir de la jeunesse qui va être hypothéqué. Donc, il s’agit  d’un déclic. L’objectif de cet atelier est d’initier ces pairs éducateurs (jeunes, femmes et hommes en uniforme) pour qu’ils s’investissent davantage dans la lutte contre le sida. Pour atteindre les objectifs de l’ONUSIDA, il est important d’investir dans les jeunes, leur donner des connaissances pour qu’ils utilisent les services de dépistages. Parce que nous ne pouvons atteindre ces objectifs que quand on connaît son statut sérologique. Or, ces services existent aujourd’hui. Les tests sont gratuit et son disponibles. Donc, il faut qu’il y ait l’information pour que la population puisse aller se faire dépister, afin de connaitre son statut sérologique et adopter un comportement à moindre risque.

De son côté, le représentant  du ministère de la jeunesse, Monchon Camara, conscient des nouvelles connaissances acquises par les participants à l’atelier et des outils mis à leur disposition, dit compter sur chacun d’eux en vue de l’atteinte à eux assignés :

Cette formation, pendant ces trois jours, vous a permis de comprendre tous les contours permettant à un pair éducateur de transformer de façon significative le comportement de nos citoyens. Avec des échanges que  je sais fructueux et des outils dont vous disposez, je ne doute guère de vos capacités à faire une offensive envers nos concitoyens pour qu’ils vivent heureux dans un monde en perpétuel changement.  En ce qui concerne mon département, nous ne ménagerons aucun effort pour appuyer les projets proposés par les jeunes auprès des partenaires dans la mise en œuvre des programmes de développement du pays. J’ose croire qu’au terme de cette rencontre, les préoccupations des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive seront prises en compte dans vos programmes et  projets.

Enfin, les participants ont exprimé leur reconnaissance à l’endroit des organisateurs. Et se sont engagés à se montrer à la hauteur des attentes. C’est le cas matelot 3ème classe  André  Tamba Tonguiano, de la marine nationale du port autonome de Conakry :

J’apprécie à sa juste valeur cette formation. Ce n’est pas ma première fois mais toute action a un sens et un plus. J’ai été un pair éducateur lorsque j’étais un civil, aujourd’hui je suis  militaire mais en termes de communication, rien n’a changé puisque je fais passer le même message qu’avant  dans l’armée. Le militaire n’est pas à l’abri de cette pandémie.  C’est un mal que tout le monde doit combattre. Le militaire est censé protéger la population et si ce militaire est malade ? C’est ce qui m’a poussé pendant  cet atelier de formation à présenter des doléances pour qu’il ait des cellules de communication au sein des différentes garnisons. Tout ce que nous avons reçu au cours cette formation concourt à ce que j’avais au paravent. Je rassure les organisateurs de faire le Feed-back puisque c’est une obligation.

Solange  Sagno, cheffe du centre d’écoute de conseil et d’orientation pour jeunes (CECOJE) de Matoto d’abonder dans le même sens :

Je suis très contente de participer à cette formation, qui m’a permis de renforcer mes capacité sur les questions liées aux IST/VIH /SIDA. Je promets de faire une restitution fidèle à la base pour un changement de comportement dans ma communauté.

Au terme de l’atelier, les participants ont néanmoins formulé des recommandations dont entre autres : la démultiplication de ce genre de formation, l’appui technique pour la restitution à la base, etc.

Lundi 17 juillet 2017, une rencontre est prévue au ministère de la jeunesse pour le lancement de la plateforme d’échange.

Aminata Kouyaté

Sources: ledjeli

Mauritanie: sit-in des médecins devant le ministère de la santé

Écrit par Eclairage le . Publié dans Santé et hygiène

Le360 - Une centaine de médecins généralistes et spécialistes vêtus de leurs tenues de travail ont tenu lundi, un sit-in devant le ministère de la Santé à Nouakchott. Un vaste mouvement de protestation devant déboucher à terme sur une grève générale. 

Les blouses banches ont énuméré un chapelet de revendication. D'abord, elles souhaitent, entre autres, une révision du système de santé et des conditions de travail très difficiles pour permettre aux médecins d'offrir un service de qualité, en améliorant les conditions sociales, notamment à travers une hausse des traitements et indemnités et du cadre de travail.

Ensuite, les médecins entendent également lancer un message fort aux citoyens mauritaniens pour expliquer que le médecin n’est pas responsable de la situation de déliquescence dans laquelle se trouve le système sanitaire du pays. 

En outre, les médecins réclament le contrôle et l’assainissement du circuit de vente des médicaments.

Enfin, la dernière revendication porte sur la mise en place d’un système de prise en charge des malades indigents à travers une Couverture maladie universelle (CMU) et l’ouverture de la carrière hôspitalo-universitaire au profit des médecins sortant de la faculté de médecine de Nouakchott .

Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya 

Plus de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable à domicile (communiqué)

Écrit par Eclairage le . Publié dans Santé et hygiène

13 JUILLET 2017| GENÈVE | NEW YORK – Quelque 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à des services d’alimentation domestique en eau potable et 4,4 milliards, soit 60 %, ne disposent pas de services d’assainissement gérés en toute sécurité, d’après un nouveau rapport commun de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF.

En effet, le rapport du Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement (JMP) intitulé Progrès en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène : mise à jour 2017 et évaluation des ODD, qui présente la toute première évaluation mondiale des services d’alimentation en eau potable et d’assainissement « gérés en toute sécurité », conclut qu’un trop grand nombre de personnes n’a toujours pas accès à ces services, en particulier dans les zones rurales.

« Avoir accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène à domicile ne devrait pas être un privilège exclusivement réservé aux riches vivant en milieu urbain », déclare Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Il s’agit de services fondamentaux pour la santé humaine et il incombe à tous les pays de garantir que chacun puisse y accéder. »

Si, depuis 2000, des milliards de personnes bénéficient d’un accès à des services élémentairespour l’approvisionnement en eau de boisson et l’assainissement, ces services ne fournissent pas nécessairement une eau et un assainissement sûrs. En outre, de nombreux foyers, centres de santé et écoles n’ont toujours pas d’eau ni de savon pour le lavage des mains, une situation qui expose l’ensemble des personnes fréquentant ces lieux, et surtout les enfants, au risque de maladies telles que la diarrhée.

En effet, 361 000 enfants âgés de moins de cinq ans meurent chaque année de diarrhée, sans compter que la piètre qualité des installations sanitaires et l’eau contaminée favorisent également la transmission de maladies comme le choléra, la dysenterie, l’hépatite A ou encore la typhoïde.

« Si l’eau salubre et un assainissement et une hygiène adéquats sont essentiels pour préserver la santé de chaque enfant et de chaque communauté, ils permettent également aux sociétés d’être plus résilientes, plus équitables et en meilleure santé », explique Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « En améliorant ces services dans les communautés les plus défavorisées, nous offrons aux enfants les plus démunis une vraie chance d’avoir un meilleur avenir. »

De grandes inégalités persistent

Afin de réduire les inégalités au niveau mondial, les nouveaux ODD appellent à mettre un terme à la défécation à l’air libre et à garantir l’accès universel aux services élémentaires d’ici à 2030.

Sur les 2,1 milliards de personnes qui n’ont pas accès à l’eau gérée en toute sécurité, 844 millions ne bénéficient même pas d’un service élémentaire d’approvisionnement en eau potable. Parmi ces personnes, 263 millions vivent à plus de 30 minutes du premier point d’eau et 159 millions continuent à boire de l’eau de surface non traitée puisée dans des cours d’eau ou dans des lacs.

Par ailleurs, dans 90 pays, les progrès en matière d’assainissement de base sont trop lents et ne permettront pas d’atteindre la couverture universelle fixée à l’horizon 2030.

Sur les 4,4 milliards de personnes qui n’ont pas accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité, 2,3 milliards ne disposent toujours pas d’installations sanitaires de base. Parmi elles, 600 millions de personnes partagent des toilettes ou latrines avec d’autres foyers, et 892 millions – vivant pour la plupart en zone rurale – défèquent à l’air libre, une pratique en augmentation en Afrique subsaharienne et en Océanie du fait de la croissance démographique.

Les bonnes pratiques en matière d’hygiène sont pourtant la manière la plus simple et la plus efficace d’empêcher la propagation des maladies. Aussi les ODD s’intéressent-ils pour la première fois au pourcentage de personnes qui disposent d’installations leur permettant de se laver les mains à leur domicile avec de l’eau et du savon. Or, d’après le nouveau rapport du JMP, cet accès à l’eau et au savon pour le lavage des mains varie considérablement dans les 70 pays pour lesquels des données sont disponibles, oscillant entre 15 % en Afrique subsaharienne et 76 % en Asie occidentale et en Afrique du Nord.

Les autres conclusions clés du rapport sont les suivantes :

  • de nombreux pays ne disposent pas de données suffisantes sur la qualité de leurs services d’approvisionnement en eau et d’assainissement. En effet, seuls 96 pays ont pu faire l’objet d’estimations en ce qui concerne l’eau potable gérée en toute sécurité et 84, pour ce qui est de la gestion en toute sécurité de l’assainissement ;
  • dans les pays en situation de conflit ou traversant une période de troubles, les enfants sont quatre fois moins susceptibles d’avoir accès à des services élémentaires d’approvisionnement en eau et deux fois moins enclins à bénéficier de services d’assainissement de base que les enfants vivant dans d’autres pays ; 
  • il existe des disparités notables en matière de services entre les zones urbaines et rurales. En effet, deux personnes sur trois ayant accès à l’eau potable gérée en toute sécurité et trois sur cinq disposant de services d’assainissement gérés en toute sécurité vivent en milieu urbain. Enfin, sur les 161 millions ayant recours à des eaux de surface non traitées (puisées dans des lacs, des cours d’eau ou des canaux d’irrigation), 150 millions vivent en zone rurale.

 

À propos du JMP

Le Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement (JMP) est le mécanisme officiel des Nations Unies chargé du suivi des avancées réalisées aux niveaux national, régional et mondial, notamment au regard des cibles des objectifs de développement durables (ODD) relatives à l’accès équitable pour tous à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène. Grâce à ses enquêtes menées auprès des ménages à l’échelle mondiale, les analyses du JMP aident à établir le lien entre eau potable, installations sanitaires et qualité de vie, et servent d’instruments de référence pour éclairer certaines décisions politiques et orienter l’affectation des ressources, notamment au niveau international.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Genève

Nada Osseiran

Organisation mondiale de la Santé

Tél. : +41 22 791 4475, tél. portable : +41 79 445 1624, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

Kim Chriscaden

Organisation mondiale de la Santé

Tél. : +41 22 791 2885, tél. portable : +41 79 603 1891, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

New York

Yemi Lufadeju

UNICEF

Tél. : +1 212 326 7029, tél. portable : +1 917-213-4034, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Christopher Tidey

UNICEF

Tél. portable :  +1 917 340 3017, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sources ledjeli

Akjoujt : Mort subite et propagation de maladies mysterieuses

Écrit par Eclairage le . Publié dans Santé et hygiène

Adrar-Info - Depuis deux ans des morts subites de personnes et d’animaux ainsi qu’ une propagation de maladies mystérieuses sont enregistrées dans la Wilaya de l’Inchir, sous le silence complice des autorités administratives, élus locaux et notables que la société d’exploitation minière corrompt avec des offrandes, gratifications et avantages. 

Cette société a creusé à seulement 2 Km de la ville , à l’intersection des Oueds Roumdatt, une fosse de vidange des déchets toxiques provenant de la mine. Les émissions toxiques de cette fosse polluent l’environnement et causent des dégâts énormes sur la vie des hommes , animaux et plantes.

Des organisations internationales de protection de l’environnement ont signalé les impacts et danger des fuites toxiques sur les populations vivant à proximité et ont adressé ,depuis 1993 , plusieurs correspondances sans suite , au ministère Mauritanien de l’environnement.

En 2012 , un atelier a été organisé à Akjoujt dans lequel la question des fuites toxiques sur l’environnement en Inchiri a été traitée.

Les participants à cet atelier avaient exigé de la nouvelle société MCM de prendre les mesures adéquates pour ne pas suivre les pas de la société MORAK qui l’avait précédée. Rien n’y fut et le dossier a été classé jusqu’à ce jour.

La société continue d’abuser des vies humaines et animales ainsi que la pollution de l’environnement naturel avec la complicité discrète des autorités , élus et notables au niveau régional et national.

Le site « akhbarw.net » publiera sous peu la liste des personnes décédées en moins d’un mois à Akjoujt ainsi que celle des personnes malades , contaminées par les déchets toxiques de la mine.

Source : http://www.akhbarw.net/?p=34693

Traduit par Adrar.Info

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