Président de la République : il n’est pas possible de gérer les intérêts locaux des citoyens depuis Nouakchott

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Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a reçu, ce mardi au Palais Présidentiel de Nouakchott, les présidents des Conseils régionaux.

Lors de cette rencontre, Son Excellence le Président de la République a émis l’espoir de voir les travaux des forums des conseils régionaux parvenir à un échange fructueux et à un examen approfondi des défis liés à l’exercice des missions des conseils et des problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien.

Il a révélé avoir chargé le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation d’organiser ces forums et d’en faire une tradition établie de manière à améliorer le rendement de ceux qui dirigent le Conseils régionaux et à soutenir leurs capacités de manière à accompagner efficacement la dynamique de transfert des compétences vers ces institutions.

Son Excellence le Président de la République a rappelé aux présidents des conseils régionaux la grande importance qu’il attache à la décentralisation et à la promotion du développement local.

Il a fait observer que dans un pays aussi vaste que le nôtre, et dans lequel l’éducation demeure en grande partie aléatoire, il n’est pas possible de gérer les intérêts locaux des citoyens, tels que l’éducation, la santé, la protection de l’environnement, etc., directement depuis la capitale.

Le développement local nécessite nécessairement l’implication des citoyens dans la gestion de leurs affaires locales et leur responsabilisation, a-t-il fait remarquer, avant d’affirmer qu’il n’y aura de développement réel et durable qu’à travers la voie de la gouvernance locale, assurant qu’il ne ménagera aucun effort, en termes d’encadrement institutionnel, d’accompagnement et de transfert des compétences pour consacrer la décentralisation et le développement local.

Son Excellence a souligné que tous ces efforts restent cependant tributaires du sérieux et de l’efficacité du travail de terrain des conseils régionaux, appelant à la proximité avec le citoyen, à sa présence permanente dans les cercles de ces conseils et au suivi régulier de l’évolution des projets qui leur sont réalisés et des services qui leur sont rendus.

Son Excellence le Président de la République a convié les présidents des Conseils régionaux à accorder une attention particulière à l’École Républicaine au travers du suivi et de l’évaluation pour s’assurer de la bonne marche de ce projet.

Il les a également appelé à contribuer efficacement à l’achèvement des opérations d’enrôlement des citoyens sur les registres de l’état civil ; à la préservation du potentiel pastoral et à s’investir dans le règlement à l’amiable des conflits fonciers.

Son Excellence a écouté les interventions des présidents des conseils régionaux et prêté une oreille attentive à l’ensemble des questions soulevées avant de les assurer qu’il ne sera ménagé aucun effort pour résoudre les problèmes évoqués afin de faire progresser l’expérience du pays dans le domaine de la décentralisation et du développement local.

La réunion s’est déroulée en présence de M. Mokhtar Ould Diaye, ministre chargé de Cabinet du Président de la République, et de M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed ELemine, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Signature d’un accord de dotation de 2 millions d’euros entre notre pays et la Banque allemande de Développement

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AMI - Le ministre de l’Économie et du Développement durable, M. Abdessalam Mohamed Saleh, a signé, mercredi à Frankfort, un accord de dotation de 2 millions d’euros avec Mme Denyala Beckman, Directrice de l’Afrique du Nord à la Banque allemande de développement (BFW).

L’accord de financement, qui se présente sous la forme d’une dotation de 2 Millions d’euros pour contribuer au financement des procédures d’accompagnement du Fonds fiduciaire du Banc d’Arguin.

Cet accord portera les dons de la Banque au Fonds de crédit pour le banc d’Arguin à 17,8 millions d’euros.

Rappelons que le projet initial de protection de la biodiversité financé par la Banque allemande sous forme de dotations d’une valeur de financement de 25,5 millions d’euros comprend des investissements dans les infrastructures.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de notre ambassadeur en Allemagne, SEM Kane Boubacar.



Emmanuel Macron annonce porter l'aide à Gaza à 100 millions d'euros

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BFMTV - La France accueille, à l'initiative d'Emmanuel Macron, une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide vers la bande de Gaza, rendue quasi-impossible par les bombardements incessants d'Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.

Emmanuel Macron annonce que la France va porter son aide à Gaza à 100 millions d'euros pour l'année 2023.

"La France a annoncé 20 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaire depuis le 7 octobre et nous allons porter cet effort à 100 millions d'euros pour 2023", a déclaré le président de la République à Paris lors d'une conférence humanitaire sur la bande de Gaza.

"Toutes les vies se valent": Emmanuel Macron assure qu'il n'y a "pas de double standard"

Emmanuel Macron a adressé ses pensées aux victimes des attaques du Hamas en Israël le 7 octobre dernier et demandé la libération "immédiate et sans conditions" des otages.

"Aujourd'hui, ce sont les civils de Gaza qui souffrent", a-t-il ajouté, assurant que "toutes les vies se valent".

"Il n'y a pas de double standard", martèle-t-il.

Le président français a également appelé à une solution à deux États. "Démontrons avant toute chose que la création d'un État palestinien sert la sécurité d'Israël", a-t-il lancé lors de la conférence humanitaire.

Emmanuel Macron affirme qu'il "faut œuvrer pour un cessez-le-feu" à Gaza

Lors de son discours d'ouverture de la conférence humanitaire pour la population civile de Gaza, Emmanuel Macron affirme qu'il "faut œuvrer pour un cessez-le-feu".

"Aujourd'hui, la situation est grave et se dégrade chaque jour davantage", dit-il.

Jusqu'alors, Emmanuel Macron parlait plutôt de "trêves humanitaires" plutôt que de cessez-le-feu.

Des négociations en cours pour un cessez-le-feu humanitaire contre la libération d'otages

Selon l'agence AP, des négociations sont en cours pour parvenir à un cessez-le-feu humanitaire de trois jours à Gaza en échange de la libération d'une douzaine d'otages détenus par le Hamas.

Cet accord est négocié par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis, selon deux fonctionnaires égyptiens, un fonctionnaire des Nations unies et un diplomate occidental s'exprimant auprès de AP.


Migration : 275 jeunes sénégalais périssent dans les eaux mauritaniennes

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Senenews - 275 jeunes issus de Bargny qui avaient voyagé à bord d’une pirogue transportant 300 migrants clandestins ont disparu au large de Mauritanie.

La ville de Bargny est sous le choc. Tous les quartiers de la commune ont été touchés par le drame du phénomène « Barça ou Barsakh ». Ce, à la suite d’un chavirement d’une embarcation qui avait quitté Bargny dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 novembre.

La pirogue avait à son bord plus de 300 passagers, tous des jeunes issus de Bargny, indique Le Témoin qui donne la triste nouvelle. La pirogue s’est échoué juste après traversé la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie.

Le capitaine de la pirogue surnommé « Nice » a heurté un rocher et l’embarcation s’est fracassée. Ce fut le sauve-qui-peut général. 275 jeunes sont portés disparus en mer. Seuls 25 migrants ont pu être sauvés. Les rescapés ont alerté les garde-côtes mauritaniennes.

A Bargny, une famille a perdu sept de ses fils dans le naufrage de la pirogue tandis qu’un père de famille a vu ses trois enfants (Malick Fall Ndour et ses deux filles (Amy Ndour et Aby Ndour) périr dans les eaux mauritaniennes.

La pirogue n’était pas apte à la navigation, car elle a déjà servi pendant plus de 5 ans, rapporte Mamadou Diop, point focal du Forum Migrant Afrique.



Mauritanie-GIZ : Atelier de clôture du Projet Co-Management des Ressources Naturelles Terrestres (CoRNT) -

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EN BERF | #Cridem – EN BERF | #Cridem – Mercredi 25 octobre, la GIZ a organisé un atelier de clôture du Projet Co-Management des Ressources Naturelles Terrestres (CoRNT).

Dans une allocution, Mme Isabel Hénin, ambassadrice d’Allemagne en Mauritanie, a salué les résultats obtenus sur le terrain par le projet CoRNT).

« J’ai eu le plaisir de voyager au Guidimakha avec Mme la ministre, il y’a moins d’un an et j’ai été impressionnée par les résultats de terrain », a-t-elle confié. « Cet impact environnemental est indispensable pour le bien-être des populations locales et c’est aussi une participation non négligeable à la lutte contre les impacts négatifs du changement climatique », a-t-elle ajouté.

« Cette implication d’une part des populations locales à travers les AGCL et d’autre part des autorités locales est un gage de durabilité. La coopération allemande est très attachée à cet aspect », a dit Mme Isabel Hénin.

La clôture a été marquée également par la présentation des conclusions des experts du projet (cabinet Eco consult, IRAM, ONG GRADD) et les témoignages des partenaires et bénéficiaires du projet sur la coopération avec le CoRNT.

Pour rappel, le projet CoRNT, qui se concentre sur la région du Guidimakha, visait à assurer la pérennisation des acquis d’une gestion collective de plus de 664 100 hectares répartis sur 11 communes et gérés par 25 AGLC (Associations de Gestion Locale de la CoRNT).

Ce projet avait également pour ambition de moderniser les méthodes de surveillance de la couverture végétale en introduisant la numérisation, d’augmenter la zone de production, de renforcer les chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL) et enfin de générer des revenus verts, en particulier pour les femmes.

Magali Mander, directrice GIZ Mauritanie, s’est également exprimée : « L’indice de couvert végétal, notre objectif principal, a augmenté en moyenne sur notre zone d’intervention durant les deux dernières années de plus de 10% au dessus de la valeur cible. Cela vient du fait que les populations locales à travers les Associations de gestion locales collectives (AGLC) ont été directement impliquées dans la surveillance et l’utilisation raisonnée des ressources naturelles. »

« On a pu constater de forte diminution des coupes abusives, résultat d’une surveillance accrue mais aussi la production et le repiquage de 40.000 nouveaux plants suivant la formation de pépiniéristes menée en parallèle avec le projet PELIMIR. Le revenu des femmes transformatrices a quant à lui triplé durant les deux années du projet », a-t-elle ajouté.

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